Jacob Raak fait partie des survivants de l'attentat survenu dans la boîte de nuit Reina à Istanbul dans la nuit du 31 décembre 2016 au 1er janvier 2017. Originaire du Delaware, ce jeune chef d'entreprise pensait passer la soirée avec des amis lors d'un voyage en Turquie pour les vacances, lorsque le terroriste a pénétré dans le club. Il était au milieu des 600 personnes présentes à 1h15 lorsque les premiers coups de feu ont été tirés.
Parmi les premières victimes, Jacob Raak a été touché à la jambe - une blessure qui aurait pu se révéler bien plus grave si son téléphone portable, qu'il avait rangé dans la poche de son jean, n'avait pas freiné l'impact... et évité à l'artère fémorale d'être touchée. Sans cet obstacle, sans doute aurait-il succombé à ses blessures.
Mais la chance de Jacob Raak a été double, car le tueur, selon les témoignages des rescapés, n'a pas hésité à tirer plusieurs fois sur des personnes blessées au sol. «Lorsque je l'ai vu approcher de moi, je l'ai laissé faire, je me suis conteté de ne plus bouger», a-t-il expliqué. Racontant l'horreur de la scène, il témoigne de l'incrédulité qui a tout d'abord été la sienne : «Lorsqu'un ami m'a dit que des coups de feu avaient été tirés, je n'y ai tout d'abord pas cru». Le jeune Américain a finalement eu la chance de s'en tirer, et a pu être rapatrié aux Etats-Unis ce 2 janvier.
L’attaque dans la boîte de nuit Reina, haut lieu de la vie nocturne à Istanbul, s’est produite dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier alors que les gens célébraient le Nouvel An. Elle a été revendiquée par l'Etat islamique dès le lendemain. Un assaillant déguisé en père Noël a fait irruption dans l'établissement et a ouvert le feu en faisant 39 morts, dont 16 étrangers, et 69 blessés.