Si l'enquête ne fait que commencer concernant le crash du Tu-154, la commission gouvernementale chargée d'enquêter sur l'accident avance déjà certains éléments. Serguei Baïnetov, le responsable de la sécurité aérienne de l'armée de l'air russe a été catégorique le 29 décembre : «Il n'y a pas eu d'explosions à bord.»
Si il a confirmé qu'aucune piste n'était privilégiée pour le moment, passant en revue pas moins de sept théories – de la mauvaise qualité du carburant à un oiseau coincé dans le moteur – il a tout de même précisé ne pas écarter la piste terroriste, évoquant la possibilité d'un sabotage mécanique.
Le ministre des transports, Maksim Sokolov, s'est montré prudent, demandant d'attendre les résultat de l'enquête : «Il est clair que l’équipement n’a pas fonctionné comme prévu, la cause doit en être déterminée par les experts. Une commission technique a été créée dans ce but, les premiers résultats devraient être disponible en janvier 2017.»
Le ministre a déclaré qu'un rapport préliminaire ne serait rendu public qu'après l'analyse de toutes les retranscriptions recueillies sur les boîtes noires. Il a enfin demandé aux médias de s'abstenir de spéculer ou de signaler des informations non confirmées concernant l'enquête.
D'après les premiers éléments tirés de la boîte noire, avant que l’enregistrement ne soit brusquement interrompu, on peut entendre l'un des pilotes s'écrier : «Les volets, merde !», avant d'ajouter «Commandant, nous tombons !».
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