Le 28 décembre, deux bombes ont blessé 27 personnes qui assistaient à un match de boxe dans la ville de Hilongos, sur l'île de Leyte, dans le centre de l'archipel. Un troisième engin qui n'a pas explosé a été retrouvé dans cette ville à 620 kilomètres au sud de Manille, selon son maire Albert Villahermosa.
Une heure plus tard, à des centaines de kilomètres au sud, une bombe a explosé sur une autoroute de l'île de Mindanao, blessant six personnes, a déclaré le lieutenant colonel Edgar Delos Reyes, de l'armée philippine.
Cet attentat a été perpétré à Aleosan, non loin du site d'une attaque contre une église où des fidèles arrivaient samedi pour la messe de minuit et qui avait fait 13 blessés.
La police philippine a jugé qu'il était trop tôt pour dire si les attentats étaient liés.
Sur l'île de Mindanao, où vit une importante minorité musulmane, est secouée depuis des décennies par une rébellion armée.
Le groupe Maute, lié à l'organisation Etat islamique, est notamment soupçonné d'une tentative d'attentat fin novembre contre l'ambassade des Etats-Unis.
15 personnes avaient été tuées en septembre dans un attentat à Davao, localité d'origine du président Rodrigo Duterte qu'il a longtemps dirigée et principale ville de Mindanao.