International

L’incendie de l’entrepôt de carburant près de Kiev peut être éteint vers la fin de la journée

Selon un responsable de l’administration de Kiev, l’incendie qui a commencé il y a plus de 48 heures et qui a fait déjà quatre victimes pourra finalement être éteint en soirée. Plusieurs réservoirs de pétrole sont cependant toujours en flammes.

«D’après nos estimations, l’incendie sera éteint avant la fin de la journée, mais ces pronostics ne sont pas exacts : tout dépendra de comment va brûler le carburant», a expliqué jeudi le chef de la direction des Situations d’urgence de l’administration de Kiev Roman Tkatchouk.

Tkatchouk qu’un grand réservoir, ainsi que 13 petits containers, ont continué de brûler dans l’entrepôt de stockage et ajouté que les pompiers préparent de nouvelles portions de mousse pour maîtriser complétement le désastre.

«D’importantes émissions de fumée ont été enregistrées dans la région de Bykovni aux environs de Kiev. Les pompiers n’ont cependant pas encore été mobilisés, ce sont les gardes forestiers qui essaient actuellement d’éliminer le danger», a fait savoir le service de presse du ministère.

Auparavant, la fumée a enveloppé la banlieue résidentielle DVRZ à l’Est de de Kiev. A Vassilkovo, une pluie noire composée de substances inconnues a aspergé les maisons et les voitures des habitants ébahis. En ce qui concerne la capitale, qui se trouve à quelques 20 kilomètres du site du désastre, le contenu des émissions polluantes dans l’atmosphère y excède par six fois la norme établie, selon le maire Vitali Klitchko.

L’incendie à l’entrepôt de stockage de carburant BRSM-Nafta s’est déclaré lundi à près de 17h30 (heure locale), lorsqu’un réservoir de pétrole a pris feu, touchant ensuite d’autres containers. D’après les données du ministère de la Santé d’Ukraine, quatre personnes ont péri dans l’accident, dont trois pompiers et un employé de l’entreprise. 14 autres personnes ont été blessées, dont 10 sont encore hospitalisées.

Les causes du désastre restent inconnues. L’enquête qui a été ouverte par le ministère de l’Intérieur envisage trois pistes principales, dont la violation de règles de sécurités, le sabotage et une défaillance technique.