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Un braqueur armé d'un couteau force un épicier à le filmer en direct sur Facebook (VIDEO)

New-York, le soir de Noël : un épicier connu dans son quartier pour ses Facebook-Live humoristiques avec ses clients se fait braquer par un homme armé d'un couteau. Celui-ci veut être filmé en direct, et semble prêt à tout pour y arriver...

Il y a les casses du siècle, qui restent dans l'histoire par leur caractère spectaculaire ou l'ingéniosité déployée par leurs auteurs... et il y a des braquages dont le grotesque laisse perplexe. Samedi 24 décembre, Abdul Aziz, un petit épicier de New-York, a vu arriver un gangster passablement agressif dans sa boutique. Ce dernier a en effet dégainé un grand couteau et en lui intimant l'ordre de sortir son téléphone pour diffuser en direct sur Facebook l'agression qu'il s'apprêtait à commettre.

«Il pouvait se révéler dangereux, d'où ma très grande nervosité... j'avais peur pour ma vie, car il menaçait de me tuer si je ne le filmais pas sur Facebook», raconte Abdul Aziz. Le jeune épicier s'est fait une petite célébrité dans son quartier grâce à ses vidéos Facebook, auxquelles sont abonnées environ 6 500 personnes. Il y filme des scènes du quotidien, notamment avec ses clients, qui semblent apprécier ces moments de partage sur la toile. C'est apparemment ce potentiel de diffusion qui motivait son agresseur, sans doute désireux de connaître, lui aussi, un bref moment de gloire.

Sur la vidéo, on le voit prononcer quelques paroles confuses au sujet d'un rival. Manifestement, l'homme n'a pas prévu de commettre un délit et cherche plutôt un prétexte pour se faire filmer... il finit par attraper un cône glacé. «Je vais le manger que tu le veuilles ou non, peu importe que ce soit bien ou mal», lance-t-il à l'épicier qui le filme. Quelques instants plus tard, le braqueur sort du magasin. Il sera rattrapé par la police 30 minutes plus tard. 

«Je ne vais certainement pas laisser ces apprenties racailles, ces petites frappes gâcher ma vie ou m'empêcher de nourrir ma famille : je sais que Dieu est de mon côté», a réagi Abdul Aziz. Son agresseur, quant à lui, encourt de nombreuses poursuites, notamment pour attaque à main armée, menaces, possession d'arme... Paradoxalement, le motif même de son «crime» servira de preuve contre lui, puisqu'en dépit de son accoutrement, l'homme est clairement identifiable.