Alors que les ministres russe, turc, et iranien des Affaires étrangères se sont retrouvés le 20 décembre à Moscou pour établir une feuille de route visant à résoudre le conflit syrien sur le long terme, l’ambassadeur de Russie aux Nations unies, Vitali Tchourkine a appelé Riyad à faire de même.
«Il me semble qu’il serait très important que l’Arabie saoudite prenne une posture similaire et travaille dans la même direction», a-t-il déclaré sur la chaîne télévisée Rossiya 24 au lendemain de la réunion.
Il a expliqué que le document constituait un «effort supplémentaire» de la Russie, de l'Iran et de la Turquie pour préparer les forces d’opposition à négocier avec le gouvernement, et à s'asseoir à la même table que le gouvernement afin que chacune des parties développent «certains arrangements qui feraient avancer le processus politique».
Alors que les discussions entre Moscou et Washington sur la résolution de la crise syrienne sont dans l’impasse, Vitali Tchourkine a estimé que l’arrivée imminente de Donald Trump à la Maison blanche pourrait changer la donne, espérant qu’elle amènerait «la situation vers une floraison assez rapide du processus politique».
Le diplomate russe a souligné que son pays était prêt à coopérer avec Nikki Haley, que Donald Trump envisage de nommer au poste d’ambassadeur américain aux Nations unies. «Elle est une relativement jeune gouverneur de Caroline du Sud, manquant d’expérience internationale, mais j’ai eu de bons échos sur elle», a déclaré Vitali Tchourkine.