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Des anarchistes grecs auraient empoisonné des produits alimentaires pour nuire à de grands groupes

Un groupe anarchiste grec a affirmé avoir empoisonné des aliments et des boissons de grande consommation, provoquant le 20 décembre leur rappel par les quatre grands groupes visés, en pleine période des fêtes.

Bluff ou réelle menace ? Quoi qu’il en soit, le collectif anarchiste «Nemesis verte» a créé une sacrée pagaille. Par le biais d’un message publié sur le site d’extrême gauche Indymedia, il a affirmé avoir empoisonné plus de cent packs de lait, sodas et sauces, pour «saboter» financièrement trois multinationales, Coca-cola, Nestlé, Unilever, et le grand groupe grec laitier Delta.  

Dans un communiqué commun, les entreprises étrangères visées ont annoncé le retrait immédiat «à titre préventif» des produits cités par le groupe.

Le local Delta, la moins puissante des sociétés ciblées, a pris la même mesure et a déploré les dommages ainsi infligés aux producteurs «et au final à toute la société grecque» en pleine crise économique.

Investigation en cours

L'enquête sur l'affaire a été confiée aux services antiterroristes, preuve que les autorités prennent la situation très au sérieux. Les auteurs de la revendication anarchiste ont affirmé avoir injecté dans ces produits de la javel et de l'acide chlorhydrique et se préparer à les remettre en circulation entre le 22 décembre et le 5 janvier.

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L’action qui vise à infliger un «dommage financier» aux groupes ciblés n’est pas une première. «Nemesis verte» avait déjà revendiqué une telle action en 2013, contraignant deux multinationales à procéder à des retraits de produits.