Le secrétaire général de l’OTAN est contre la guerre froide avec la Russie mais salue les sanctions

Le secrétaire général de l’OTAN est contre la guerre froide avec la Russie mais salue les sanctions © Eddie Keogh Source: Reuters
Jens Stoltenberg
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L’Alliance montre son attitude ambiguë envers la Russie : la veille d’une réunion du Conseil Russie-OTAN, Jens Stoltenberg a salué la prolongation des sanctions européennes contre la Russie et affirme ne pas vouloir de guerre froide avec Moscou.

«Le message de la réunion du Conseil Russie-OTAN [qui aura lieu le 19 décembre] est le suivant : l’OTAN ne veut pas d’escalade, ne veut pas de guerre froide», a confié Jens Stoltenberg à Bild am Sonntag. «Nous devons continuer à chercher plus de possibilités pour un dialogue avec la Russie», a ajouté le secrétaire général de l'Alliance atlantique. Selon lui, la réunion du Conseil portera sur les sujets importants pour la sécurité européenne, «comme par exemple, le conflit en Ukraine».

Dans le même temps, Jens Stoltenberg s'est aussi félicité de la prolongation des sanctions contre la Russie décidée par l'Union européenne. «Les sanctions économiques font partie d’un message clair à la Russie, qu’elle paie cher pour la violation du droit international et avoir modifié des frontières par la force», a-t-il précisé.

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Il est difficile de ne pas remarquer la rhétorique ambiguë de l’OTAN qui dit ne pas vouloir de confrontation avec la Russie et en même temps met en garde contre une «agression russe», déploie ses militaires et mène des manœuvres d'envergure à proximité des frontières russes.

Dans l'interview qu'il a accordée au journal allemand, Jens Stoltenberg a également évoqué le conflit syrien et s’est prononcé contre un intervention militaire de l’OTAN en Syrie. A ses yeux, cela ne ferait qu'aggraver «cette situation terrible» et ferait plus de victimes parmi les civils.

Il a accueilli la libération d'Alep par les forces syriennes avec prudence. D’après lui, cette victoire de Damas ne signifie pas automatiquement la fin de la guerre en Syrie. «Alep démontrera peut-être la nécessité d'un règlement politique», a-t-il ajouté.

 

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