«Ils m'ont traitée de terroriste, m'ont dit de dégager de ce pays et de retirer mon p****** de foulard avant de me l'arracher de force». Telles sont les accusations qu'avait portées Yasmin Seweid, une New-Yorkaise de 18 ans, le 1er décembre, à l'encontre de trois hommes qu'elle avait identifiés comme étant des «supporters de Donald Trump». Elle avait porté plainte suite à cette attaque subie dans le métro.
Le 14 décembre, un rebondissement imprévu intervient : la police annonce que la jeune femme est poursuivie pour «faux témoignage» et «entrave à l'exercice de la justice». En effet, Yasmin Seweid a admis avoir monté cette histoire de toutes pièces pour se fabriquer un alibi : elle avait passé la soirée dehors à boire, et craignait la réaction de ses parents.
La police a commencé à avoir des soupçons face à l'absence de témoins ou de preuves, alors que le métro new-yorkais est pourtant abondamment équipé de caméras de surveillance. Face aux suspicions des enquêteurs, la jeune femme avait ensuite disparu le 9 décembre dernier sans laisser de trace, inquiétant la presse américaine, qui croyait encore à la véracité de ses propos. Retrouvée quelques temps plus tard, elle est finalement passé aux aveux.
La jeune femme, qui risque un an de prison, avait largement relayé sa fausse agression sur les réseaux sociaux, et notamment sur Facebook où elle avait écrit, dès le lendemain : «Cela me déchire le cœur qu'un si grand nombre de personnes ait décidé de rester passif tout en me regardant me faire harceler verbalement et physiquement par ces porcs dégoûtants».
Elle est apparue au tribunal de Manhattan la tête rasée : le NY Daily News rapporte des déclarations de ses proches affirmant que ses parents l'auraient forcé à se tondre le crâne en guise de punition.