«Je ne veux pas que la Chine me dicte ce que je fais», a-t-il déclaré sur la chaîne Fox, défendant avec véhémence sa récente conversation téléphonique avec la présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen.
Il a expliqué qu'il aurait été insultant de pas répondre à l'appel de la présidente taïwanaise qui voulait le féliciter pour sa victoire.
«Je ne sais pas pourquoi nous devons être liés à une politique d'une Chine unique, à moins que nous passions un accord avec la Chine pour obtenir d'autres choses, y compris sur le commerce», a-t-il estimé.
Outre les questions commerciales, Donald Trump a accusé la Chine de ne pas coopérer avec les Etats-Unis sur sa politique de taux de change, ainsi que sur les armements nucléaires ou encore sur les tensions dans la mer de Chine méridionale, où Pékin renforce fortement sa présence militaire.
Concernant la menace constituée par les armes nucléaires de la Corée du Nord, le président élu a fait valoir que la Chine, le principal allié de Pyongyang, «pourrait résoudre ce problème».
Mais «ils [les Chinois] ne font rien pour nous aider», a-t-il lancé.
Pourtant, la Chine a voté fin novembre en faveur de nouvelles sanctions, lorsque l'ONU a resserré l'étau des sanctions internationales autour de la Corée du Nord en plafonnant les exportations nord-coréennes de charbon vers la Chine.
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