«Tôt ou tard nous nous vengerons. Ce sang ne sera pas laissé au sol, quel qu'en soit le prix, quelle qu'en soit la valeur», a fait savoir le ministre de l’Intérieur turc, Suleyman Soylu, lors de la cérémonie funéraire qui s'est tenue dans le quartier général de la police à Istanbul.
Le président turc a aussi déclaré que «la bataille contre le terrorisme» serait poursuivie «jusqu’à la fin».
Ankara croit que les auteurs des explosions qui ont visé des policiers sont des Kurdes mais pour le moment les autorités n'ont pas présenté de preuves. Cela n'a pas empêché le Premier ministre turc d'annoncer que les militants du PKK, le parti des travailleurs kurdes, avaient préparé cette attaque.
38 personnes ont été tuées et plus de 166 autres, blessées, dans une double explosion. La première a retenti
à l'extérieur du stade Besiktas à Istanbul au moment où la plupart des supporters avaient déjà quitté le stade, mais de nombreux agents des forces de l’ordre étaient encore présents. La deuxième explosion est survenue 45 secondes plus tard dans le parc voisin de Maçka.