«Il est vrai qu'il y a eu certaines occasions où certains éléments de l'opposition ont menacé des gens qui allaient quitter [Alep] et, dans certains cas, empêché l'assistance humanitaire d'être délivrée», a indiqué John Kerry, qui répondait à une question de RT en conférence de presse, après la réunion de représentants de pays soutenant les rebelles syriens à Paris.
Le secrétaire d'Etat américain a ensuite précisé le sens des discussions : «Nous nous sommes rassemblés ici [à Paris] pour parler avec urgence de quelles étapes supplémentaires, s'il y en a, ou quels mécanismes créatifs pouvaient être employés, après plusieurs années maintenant de différentes tentatives, pour essayer de réunir les parties pour mettre un terme [à la guerre].»
Il a ensuite salué les efforts de «la coalition de 68 nations» et d'autres pays «comme l'Iran et la Russie» pour combattre le groupe terroriste Daesh et a souligné une importante progression dans cet objectif.
«Alors que nous commençons à compter les jours de l'administration Obama, je veux qu'il soit parfaitement clair que nous avons fait des progrès énormes à cet égard. De nombreuses communautés ont été libérées et les gens ont pu retourner chez eux», a déclaré John Kerry. Il a ensuite précisé : «Plus de 55% du territoire qui avait été pris par Daesh a maintenant été libéré.»
Alors que les forces russes et syriennes continuent de gagner du terrain face aux groupes djihadistes à l'est d'Alep, le Centre russe pour la réconciliation en Syrie a indiqué avoir participé à l'évacuation de quelque 78 000 civils depuis le début de l'opération pour libérer la ville du nord-ouest de la Syrie.
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