«Ce sont les mêmes personnes [de la CIA] qui affirmaient que Saddam Hussein avait des armes de destruction massive en Irak», peut-on lire dans le communiqué de l'équipe de transition de Donald Trump. Il rejette aussi les allégations de la CIA, affirmant que Moscou a influencé la présidentielle américaine au profit du magnat de l'immobilier.
Donald Trump lui-même a déclaré qu'il ne croyait pas que le gouvernement russe avait interféré de quelque façon que ce soit dans la présidentielle, en dépit de ses propos respectueux à l'égard du président russe, Vladimir Poutine.
«L'élection a pris fin il y a maintenant plus d'un mois avec l'une des plus grandes victoires du Collège électoral de l'histoire. Il est maintenant temps de passer à autre chose et de rendre à l'Amérique sa grandeur», lit-on par ailleurs dans le communiqué.
La CIA a récemment publié des conclusions, relayées par le Washington Post, selon lesquelles des hackers informatiques russes appuyés par le Kremlin auraient ciblé les comptes de courrier électronique des fonctionnaires démocrates dans le but spécifique de faire gagner Donald Trump.
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Selon le Washington Post, les analystes auraient évalué «avec une grande confiance» que, à un moment donné de la campagne présidentielle, le gouvernement de Vladimir Poutine avait décidé d'essayer de renforcer les chances du républicain de l'emporter.
Interrogé à propos de ces dernières allégations, Donald Trump les a catégoriquement réfutées.
Les membres de son équipe de transition ont également mis en doute les conclusions des organismes gouvernementaux et de sécurité qu'ils vont bientôt diriger.
Alors que le scandale des courriels du Comité national démocrate a fait rage au mois de juillet dernier, Donald Trump avait également appelé le gouvernement russe à publier des dizaines de milliers de courriels privés d'Hillary Clinton.
«La Russie, si vous écoutez, j'espère que vous pourrez trouver les 30 000 courriels manquants», avait-t-il lancé lors d'une conférence de presse en Floride sur le ton de la boutade.
Le président américain sortant Barack Obama avait ordonné aux agences de renseignement d'examiner les cyberattaques et l'intervention étrangère dans les élections de 2016. Elles sont aujourd'hui chargées de lui remettre un rapport à ce sujet avant son départ du bureau ovale, le 20 janvier prochain.