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Les USA ne sont pas sûrs que leurs livraisons d’armes ne finiront pas entre les mains de Daesh

Washington ne peut pas garantir que les armes livrées aux rebelles syriens ne tomberont pas entre les mains de l’EI, a déclaré le département d’Etat, au lendemain de la levée par Barack Obama des restrictions sur l'aide militaire aux forces en Syrie.

«Bien sûr, je ne pourrai jamais dire, et nous en avons déjà parlé auparavant, que l’équipement et l’aide ne changent pas de mains», a déclaré le porte-parole du département d’Etat, Mark Toner. Il serait «difficile pour quelqu’un de le dire en toute confiance», a-t-il ajouté, bien que le soutien américain aux rebelles soit effectué «sous une surveillance attentive». 

Cette déclaration intervient au lendemain de la levée des restrictions sur l'aide militaire aux forces étrangères en Syrie et des groupes syriens par président des Etats-Unis Barack Obama. A condition toutefois que ces forces soutiennent la tentative américaine «de combattre le terrorisme en Syrie».

Le Congrès américain a également adopté le National Defense Authorization Act, le budget de la défense d'un montant de 618,7 milliards de dollars, qui autoriserait par ailleurs la transmission des missiles antiaériens à des rebelles syriens. La mesure doit encore être approuvée par le renseignement américain, le Pentagone et le département d’Etat.

«Nous avons fourni de l’aide aux Forces démocratique syriennes qui luttent contre Daesh dans le Nord de la Syrie», a soulginé Mark Toner, en louant leurs efforts «très efficaces».

En faisant une distinction claire entre les Forces démocratiques syriennes et «l’opposition modérée», Mark Toner a refusé de mentionner les groupes qui recevraient des armes après la décision de Barack Obama. «Je n’en parlerai pas», a-t-il dit en répondant à la question d’une correspondante de RT, lui proposant de s'adresser au département de la Défense.

Le porte-parole du département d’Etat n’a pas donné de réponse claire sur ce qui se produirait avec les armes létales après la défaite de Daesh. Au lieu de cela, il a loué «le dur travail» des Etats-Unis et des groupes syriens dans leurs efforts pour «rétablir la stabilité dans ces villes».