«Nous avons des capacités technologiques [...] pour reconnaître les Algériens là où ils se trouvent», s'est vanté le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal lors d'une rencontre avec son homologue belge Charles Michel, sans toutefois rentrer dans les détails, mais citant une «base de données». La visite du Premier ministre belge avait pour ordre du jour la lutte contre le terrorisme, une coopération accrue entre les services de police et de renseignement des deux pays, ainsi que les conditions d'expulsion et de retour au pays pour les immigrés algériens illégaux.
Quant aux Algériens en situation régulière, estimés par les autorités algérienne à environ 35 000 ressortissants, Abdelmalek Sellal leur a délivré un satisfecit : ceux-ci «se comportent globalement correctement», a-t-il estimé. Avant d'ajouter que le rapatriement des migrants algériens en situation irrégulière se fait en «bonne intelligence» et en «parfaite coordination» avec la Belgique. Le Premier ministre algérien s'est par ailleurs félicité du travail «qui se fait entre les services des polices des deux pays».
«Nous sommes intransigeants en matière de lutte antiterroriste et nous veillons à nous coordonner avec tous les pays», a-t-il déclaré, alors que l'Algérie fait face à une menace terroriste domestique constante depuis la guerre civile algérienne des années 1990, et, plus récemment, des conséquences de l'effondrement de la Libye voisine et plus généralement de l'implantation de Daesh dans la région de l'Afrique du Nord.
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