Dans une déclaration commune, la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Canada, l'Italie et l'Allemagne ont appelé le 7 décembre à un «cessez-le-feu immédiat» à Alep pour mettre fin à la «catastrophe humanitaire» de la ville. Les six pays demandent à la Russie et à l'Iran de faire pression sur Bachar el-Assad pour qu'il approuve le plan de l'ONU visant à acheminer de l'aide humanitaire dans la ville.
Un peu plus tôt dans la journée, l'Elysée a dénoncé dans un communiqué l'«obstruction systématique de la Russie» dans le dossier syrien qui «conforte le régime de Bachar el-Assad dans sa logique destructrice qui atteint les populations civiles sans défense».
Cet appel est relayé sur le terrain par des factions rebelles, qui, en déroute, auraient demandé aux Nations unies de mettre en œuvre une trêve de cinq jours afin de pouvoir évacuer les combattants blessés selon le journal britannique The Independent.
Cette nouvelle demande intervient quelques jours seulement après le veto opposé par la Chine et la Russie à la résolution des Nations unies sur un cessez-le-feu. Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe avait expliqué qu'aux vues des résultats des trêves précédentes, cette résolution serait «indubitablement utilisée pour rassembler et réarmer les extrémistes et ne ferait que ralentir la libération d'Alep», ajoutant qu'elle était «contre-productive» et qu'elle «affaiblissait les efforts de paix en Syrie».
Le gouvernement syrien soutenu par l'aviation russe a fait de grosses avancées à Alep ces derniers jours, il contrôlerait désormais près de 85% de la ville selon le Centre russe pour la réconciliation en Syrie, dont une partie de la vieille ville.
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