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Au sommet du G7, les dirigeants occidentaux maintiennent la Russie sous pression

Dès l’arrivée des participants au sommet du G7 en Bavière pour aborder les questions d’actualité, un éventail de reproches s’est abattu sur la Russie. Selon Tony Gosling, les politiciens occidentaux ont repris la rhétorique de la Guerre froide.

Arrivés dans le château d’Elmau, l’endroit où le sommet du G7 va se dérouler pendant deux jours, les dirigeants ont commencé par évoquer la question de l’endettement de la Grèce mais ont surtout fait preuve d’une extrême fermeté face à la Russie qui n’a pas été invitée au sommet en raison de son attitude dans la crise ukrainienne.

Au cours d’une conférence de presse commune dans le château d’Elmau, les chefs de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et du Conseil européen, Donald Tusk, qui assistent aussi au sommet, n’ont pas mâché leurs mots.

«Chacun de nous préfèrerait que la Russie soit présente à la table du G7. Mais notre groupe n’est pas qu’un regroupement d’intérêts économiques et politiques, c’est d’abord une communauté de valeurs et c’est pourquoi la Russie n’est pas parmi nous ici aujourd’hui», a expliqué Donald Tusk en ajoutant que la Russie ne serait pas réintégrée au sein de ce cercle des puissances mondiales, «tant qu’elle se comporte de façon agressive vis-à-vis de l’Ukraine et d’autres pays».

Le Premier ministre britannique, à son tour, a déclaré que l’Europe devait rester unie sur les sanctions imposées à la Russie en raison de la crise ukrainienne, en dépit des difficultés que cela entraîne.

Interrogé par RT, le journaliste d’investigation Tony Gosling, a qualifié ces déclarations de «vieux discours de la Guerre froide qui sont dictés par les Etats-Unis et qui ne sont pas représentatifs des vues des populations ou des entreprises».