Une «cellule terroriste» composée de huit membres «partisans de l’organisation Etat islamique, actifs dans les villes de Fès et de Tanger, a été démantelée jeudi, le 1er décembre», a déclaré le ministère marocain de l'Intérieur.
Selon lui, «un fusil de chasse, une quantité de munitions, des armes blanches ainsi que des documents incitant au djihad, ont été saisis».
Les membres de cette cellule ont des «liens étroits avec des éléments de Daesh en Syrie et en Irak» et leur objectif était «de recruter des membres pour les envoyer à la zone de conflit et en dernier recours, commettre des attentats dans leur pays d'origine» une fois de retour, selon le ministère.
Chantre d'un islam modéré et très en pointe dans la lutte contre le djihadisme, le Maroc a été épargné par des attentats meurtriers ces quatre dernières années, contrairement à la France et d'autres pays. Le royaume avait été frappé dans le passé quand des attaques avaient fait 45 morts à Casablanca en 2003 et 17 morts sur un site touristique de Marrakech en 2011.
Les autorités marocaines ont multiplié ces derniers mois les annonces sur le démantèlement de cellules liées à Daesh et l'arrestation de recruteurs présumés pour le compte du groupe.