Ravagée par la guerre civile depuis deux ans, la Libye doit faire face à la menace terroriste sur son propre terrain. Néanmoins, elle doit faire face à des sanctions qui lui interdisent d'acheter des armes.
Le 29 novembre le chef de l’armée libyenne Khalifa Haftar a rencontré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Cet entretien a été précédé par une conversation avec le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, qui a eu lieu la veille et qui portait entre autres sur la «position de la Libye sur le sujet de l’armement», comme l'a expliqué le général dans une interview à RT.
Interrogé sur le rôle de la Russie en Libye, Khalifa Haftar a affirmé qu’il «se trouvait au niveau des défis qu’elle [la Russie] relevait» en défendant «les droits de la Libye aux Nations unies».
«La Russie, en tant que grande puissance, se rend compte du cours réel des choses, elle comprend l’injustice des sanctions qu’on nous imposées», a expliqué le fonctionnaire.
«Le terrorisme est l’ennemi de toute l’humanité, mais Dieu merci, nous remplissons notre devoir avec les capacités modestes dont nous disposons, et on s’approche de la destruction de cet ennemi», a conclu le général.