International

Guerre asymétrique : la Royal Navy craint par dessus tout les drones de Daesh

L'amiral Burns, à la tête d'une flotille internationale dans les eaux du Golfe, s'inquiète des nouvelles menaces qui pèsent sur les mastodontes surarmés des mers : des hors-bords avec des hommes équipés d'armes légères ou encore, de simples drones.

C'est le fer de lance de la Royal Navy dans les eaux du golfe Persique. Le HMS Ocean, fort d'un équipage de quelque 500 marins, dont 30 commandos, est le symbole du grand retour du Royaume-Uni, ancienne puissance coloniale, dans le Golfe et le détroit très stratégique d'Ormuz, une voie essentielle au trafic commercial international et zone de forte tension entre l'Iran et les Occidentaux.

Mais malgré les 200 mètres de long de son navire amiral, pour Andrew Burns, le commandant de la flotte qui comprend aussi des bâtiments français et américains, la menace ne viendrait pas d'autres bateaux aussi imposants. A l'ère de la guérilla, du terrorisme et de la guerre asymétrique, où les belligérants moins bien équipés peuvent conserver un pouvoir de nuisance, ce sont les drones qui inquiètent l'amiral.

Une organisation terroriste a la possibilité de «mettre en œuvre des embarcations explosives, possiblement des drones, et des armes légères, comme des lance-grenades depuis des hors-bords ou des vedettes rapides», s'inquiète le commandant, selon lequel des drones de Daesh ou encore des embarcations sans pilote, à l'instar des drones aériens, font partie des menaces sérieuses. Le HMS Ocean est équipé de systèmes défensifs sophistiqués mais essentiellement conçus pour intercepter des missiles et non des drones minuscules.

Lire aussi : Armée française : un radar 3D en construction sur le Mont-Verdun dans la région lyonnaise