International

Une agence fédérale américaine a subi une cyberattaque, 4 millions d’employés fédéraux affectés

Les hackers qui se sont introduits dans le système de sécurité d’une agence de gouvernement aux Etats-Unis auraient capturé les données de quatre millions des personnes.

Une agence fédérale américaine qui recueille des informations sur  les employés des entreprises fédérales a annoncé avoir subi une attaque de pirates informatiques. L’attaque n’a pas encore été revendiquée,  mais des responsables de l’agence ont déclaré à Reuters qu’un gouvernement ou une autre entité étrangère en sont probablement à l’origine. Le sénateur Susan Collins cité par Associated Press soupçonne des pirates chinois. Pékin, à son tour, nie toute implication. «Il n’est pas raisonnable de faire des conclusions hâtives et des accusations hypothétiques», signale Zhu Haiquan, porte-parole de l’ambassade chinoise aux Etats-Unis.

La faille de sécurité a concerné le Bureau américain de gestion du personnel (OPM).  Le communiqué de presse publié suite à l’incident a établi que le Bureau contactera environ quatre millions de personnes dont les données ont pu être compromises. 

«Nous prenons très au sérieux notre responsabilité de sécurisation de l’information  accumulée dans nos systèmes, et notre équipe expérimentée, en coopération avec les partenaires de l’agence, trouvent sans cesse de nouvelles possibilités de protection accrue des données qu’on nous a confiées», a  déclaré  Katherine  Archuleta, directeur de l’OMP. Selon The Washington Post,  les auteurs de la cyberattaque auraient obtenu un accès aux informations sur les offres d’emploi, l’évaluation du travail et les formations. 

«Très certainement, l'OPM est une cible de premier choix», a dit Donna Seymour, directrice des relations publiques du Bureau. «Nous avons beaucoup d'information sur les gens, c'est ça que nos adversaires veulent».

Le Bureau fédéral d'investigation (FBI), qui dit «prendre au sérieux toutes les menaces potentielles pour les systèmes des secteurs privé et public», a été sollicité pour enquêter sur l'attaque.