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Incendies en Israël : la France, la Russie, la Turquie et Chypre envoient des hydravions en renfort

Alors que d'énormes incendies sans précédent ravagent la région de Haïfa et le centre d'Israël depuis plusieurs jours, quatre pays se sont mobilisés pour envoyer en renfort des avions de lutte contre les incendies en Israël.

Alors que des milliers d'Israéliens ont du être évacués pour fuir les flammes, l'Etat hébreu connaît une pénurie de canadairs et peine à venir à bout des incendies qui font rage depuis plusieurs jours en Israël. 

La France, la Russie, la Turquie et Chypre, se sont donc mobilisés pour lui venir en aide.

Selon l'agence RIA Novosti, qui cite le communiqué du ministère russe des Situations d’urgences, Moscou a envoyé deux avions-amphibies Be-200 ChS et un groupe de pompiers pour aider Israël à faire face à cette catastrpophe naturelle. Les deux avions ont été envoyés à la demande de Tel Aviv et, conformément à  l’ordre du président russe, les avions ont déjà atterri à l’aéroport de Tel Aviv, afin de rejoindre les équipes de pompiers qui luttent contre le feu. 

La France de son côté, va envoyer trois avions de la sécurité civile, a fait savoir l'Elysée le 24 novembre. Le président de la République François Hollande a ainsi chargé le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, de «l'envoi en urgence de capacités aériennes de lutte contre le feu en Israël, pour aider les autorités à faire face aux incendies qui ravagent actuellement le pays et menacent plusieurs centres urbains», révèle le quotidien Sud-Ouest.

Signe de dégel entre la Turquie et Israël, le premier ministre israélien a également accepté l'aide de la Turquie, remerciant Ankara pour son soutien et pour l'envoi de bombardiers d'eau. 

Enfin, d'autres pays comme la Grèce et Chypre ont également apporté leur contribution, puisque quatre avions grecs et chypriotes sont arrivés en Israël le 24 novembre également.

Le développement de ces incendies – les pires que le pays ait connus depuis 2010 – qui ont commencé le 21 novembre à proximité de Jérusalem, avant de s'étendre au nord et au centre du pays, est dû à la sécheresse et aux vents forts.

Plus de 50 000 personnes ont du être évacuées et l'autoroute reliant Jérusalem à Tel Aviv a du être coupée, révèle le quotidien britannique The Guardian. 

Alors que les autorités tentent toujours de déterminer si les feux sont d'origine criminelle, le premier ministre Benjamin Netanyahou a prévenu le 24 novembre que les autorités traiteraient comme un «acte de terrorisme» tout incendie allumé volontairement.