Le secteur non-marchand, qui regroupe l'ensemble des activités fournies gratuitement ou à des prix non significatifs, a manifesté à Bruxelles le 24 novembre. Le cortège comprenait environ 20 000 personnes selon les syndicats, 17 000 selon la police.
Les travailleurs dénonçaient les mesures d'économie prises par le gouvernement. «Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles est dans la même logique que le fédéral. Il promet l'établissement d'un calendrier de discussions, mais aucun budget n'est prévu», expliquait un responsable syndical en marge du rassemblement, avant de poursuivre : «il n'y a pas un euro pour conclure un accord social.»
«Ils disent trouver nos revendications légitimes [...] mais ne proposent rien pour améliorer nos conditions de travail. C'est inadmissible», conclut-il.
Devant l’afflux de manifestants et de passagers dans la gare centrale, la police a temporairement fermé les accès. Il était impossible d’entrer dans la gare et les voyageurs déjà dans le hall étaient dans l'incapacité de rejoindre les quais.
Le cortège s'est dissout vers 14 heures, permettant au trafic de reprendre.