L’Observatoire des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) a appelé Ban Ki-Moon à résister aux pressions d’Israël et des Etats-Unis visant à empêcher l’inscription des Forces de défense israéliennes sur cette «liste noire» qui doit être publiée en début de semaine prochaine.
«Le secrétaire général Ban [Ki-moon] peut renforcer la protection des enfants en temps de guerre en fondant sa liste sur des faits et non sur la pression politique», a estimé Philippe Bolopion, directeur d'HRW auprès de l’ONU.
La liste actuelle comprend 51 groupes dont Boko Haram et Daesh, au même titre que les forces armées de huit pays comme la Syrie, le Yémen, la République démocratique du Congo et le Sud-Soudan.
Le conflit qui a éclaté à Gaza en 2014 a couté la vie à 539 enfants, en en blessant 2956 dont beaucoup sont encore traumatisés voire handicapé à vie, selon l’agence des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).
L'ONG basée aux Etats-Unis demande aussi à ce que le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, soit ajouté à cette liste, de même que d'autres groupes armés au Pakistan, en Inde et en Thaïlande, notamment pour encore le recrutement d'enfants soldats ou des attaques contre des écoles.
Dans le même temps le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement et Sanctions) connaît un succès retentissant. Cette campagne internationale appelle en effet à exercer des pressions économiques sur Israël afin de faire cesser, entre autre, la colonisation des territoires palestiniens.