Des militaires turcs étaient en train de soutenir une offensive des rebelles syriens au moment où Daesh a procédé à une attaque, a fait savoir Reuters. Selon les sources de l’agence de presse, les sept soldats blessés ont été transportés dans des hôpitaux frontaliers, dans les provinces de Kilis et de Gaziantep, en Turquie.
Un peu après l’attaque, la Turquie a mis en cause les forces gouvernementales syriennes, arguant qu'une frappe aérienne avait été effectuée par des avions de combat syriens. La Syrie n’a pas fait de commentaire officiel pour répondre à ces accusations.
La région d'Al-Bab, où les militaires auraient été tués, est une ville contrôlée par Daesh que des rebelles syriens soutenus par des militaires turcs tentent de reprendre, a rapporté l'agence de presse Dogan.
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Des militaires turcs ont été déployés en Syrie dans le cadre de l’opération «Bouclier de l'Euphrate», lancée par la Turquie le 24 août 2016. L’opération n’a pas été autorisée par le gouvernement syrien. Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait alors annoncé que cette opération militaire avait pour but de faire cesser les fréquentes attaques transfrontalières et «de repousser les groupes terroristes qui menacent constamment [la Turquie], tels que Daesh et le PYD [Parti de l’union démocratique kurde]».