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Adapter les cours d'histoire à l'origine des élèves : la députée belge crée un tollé et se retracte

La proposition d'un députée belge d'adapter les cours d'histoire en fonction de l'origine des élèves a créé un tollé sur Twitter. Elle s'est depuis rétractée, même si la ministre de l'Enseignement semblait ouverte à l'idée.

Catherine Moureaux, une députée bruxelloise socialiste est à l'origine d'une petite tempête médiatique. Dans un article publié par le journal belge La Capitale, elle expliquait vouloir mettre en place un programme d'histoire qui s'adapte à l'origine des élèves. Selon le journal, elle souhaitait que les élèves soient confrontés «à l'histoire d'un autre pays [que le Congo] "à la carte", en fonction du public scolaire».

La twittosphère et une partie de la classe politique belge a eu une réaction épidermique à cette proposition, la qualifiant de «raciste», de «relativisme culturel» ou encore de «communautariste». 

L'incompréhension des utilisateurs du réseau social sur la mise en place d'une telle mesure était totale, comment faire, en effet, quand on a des origines diverses?

Peu après la parution de l'article, la députée belge a fait machine arrière. Dans un communiqué, elle dément formellement avoir tenu de tels propos.

La ministre de l'Enseignement francophone avait pourtant accueilli positivement l'idée, expliquant que rien n'empêchait un professeur d'adapter un cours en fonction de son public, «pour autant que les balises fixées par les programmes soient parcourues».