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Dans une interview au NYT, Trump dit vouloir s’entendre avec la Russie et désavoue l'extrême droite

Le nouveau président des Etats-Unis s’est entretenu avec des journalistes du New York Times, répondant à de nombreuses questions, à commencer par les relations avec la Russie, mais abordant aussi sa promesse de poursuivre en justice Hillary Clinton.

«Je voudrais pouvoir m’entendre avec la Russie et je pense qu’ils [les Russes] voudraient s’entendre avec nous. C’est dans notre intérêt mutuel», a déclaré le président fraîchement élu dans une interview accordée au New York Times. Il ne voudrait pas néanmoins utiliser le mot de «redémarrage», «après ce qu'il s’est passé».

Donald Trump a évoqué les flèches décochées contre lui lors de sa campagne électorale quand certains gens disaient : «Donald Trump aime Poutine, Poutine aime Donald Trump». «Mais ne serait-il pas bon de s’entretenir avec la Russie ?», a-t-il demandé, ajoutant que ce serait une «très bonne chose» si les Etats-Unis avaient de bonnes relations non seulement avec la Russie, mais aussi d’autres pays.

Donald Trump se distance des extrêmes droites

Les journalistes de New York Times ont évoqué le groupe d’extrême droite Alt-Right (droite alternative) qui, selon eux, a été «dynamisé» par Donald Trump. Ce dernier a répondu tout court qu’il n’entendait pas lui rendre le terrain favorable.«Je les désavoue et condamne», a-t-déclaré, niant ainsi tout lien avec l'extrême droite.

Aucune poursuite contre Hillary Clinton

Lors de sa campagne électorale, Donald Trump avait promis de poursuivre Hillary Clinton pour son utilisation d’un serveur privé dans le cadre de sa correspondance en tant que secrétaire d’Etat. Il a, manifestement, renoncé à cette idée. «Elle a subi nombre de choses et beaucoup souffert. Je ne cherche pas à leur [la famille Clinton] faire du mal», a-t-il expliqué pour justifier son changement de point de vue.

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Pourra-t-il apporter la paix entre Israël et Palestiniens ?

Alors que Donald Trump n’a pas beaucoup abordé dans cette interview les questions de politique étrangère, il a tout de même été question d'Israël. «J’aimerais pouvoir être celui qui fera la paix entre Israël et les Palestiniens. J'aimerais cela, cela serait une grande réussite. Parce que personne n’a pas pu le faire avant», a-t-il déclaré. Le président élu a reconnu que certains entrepreneurs israéliens de sa connaissance lui avaient dit que cela serait impossible, mais il est, lui, sûr du contraire.