Tout a commencé par une grève des enseignants, qui a servi de prétexte à un millier de jeunes à les rejoindre, paralysant la circulation dans la ville durant plusieurs heures.
Les manifestants en colère scandaient «Non à la marginalisation des anglophones» et ont proclamé être prêts à mourir et être enterrés dans des cercueils si cette tendance sociétale ne s’arrêtait pas.
Ne pouvant plus calmer les manifestants, les forces de l’ordre ont dû utiliser des gaz lacrymogènes.
Bien que le Cameroun possède deux langues officielles, l’anglais et le français, près de cinq millions d’anglophones se plaignent du mauvais traitement dont ils s’estiment victimes.
Lire aussi : Six militaires tués au Cameroun dans une attaque des djihadistes de Boko Haram