BuzzFeed a calculé que 20 fausses histoires provenant de sites spécialisés dans les «hoax» (canulars) et de blogs extrêmement partisans ont généré sur cette période un peu plus de 8,7 millions de partages, réactions et commentaires sur le premier réseau social mondial.
Les 20 articles les mieux classés de sites d'informations comme ceux du New York Times, du Washington Post ou le Huffington Post arrivent seulement à environ 7,4 millions de réactions sur le réseau.
Auparavant, les articles consacrés aux élections par des journaux majeurs réalisaient des performances nettement meilleures que les fausses informations.
La victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine le 8 novembre a déclenché une polémique sur l'influence d'internet. Facebook en particulier a été accusé d'avoir aidé la victoire surprise de Donald Trump en laissant circuler des informations fantaisistes sur son réseau.
Son Pdg, Mark Zuckerberg, a réfuté à plusieurs reprises cette idée, selon lui «assez dingue», mais a aussi relevé que ses utilisateurs étaient moins enclins à cliquer sur des liens ou à lire des articles partagés sur le réseau s'ils ne s'alignaient pas sur leurs opinions personnelles.
Facebook et Google avaient annoncé plus tôt cette semaine qu'ils allaient désormais empêcher leurs régies publicitaires de publier des annonces sur les sites publiant des informations fausses et souvent sensationnalistes, une mesure susceptible de les étouffer en les privant de financements.