Le Pentagone estime que la quantité d’envois contenant de l’anthrax peut s’avérer plus élevée qu’on ne le suppose actuellement, a indiqué Bob Work, secrétaire adjoint à la Défense des Etats-Unis, au cours d’une conférence de presse.
«Leur nombre peut augmenter, je ne sais pas combien il y en a en réalité», a-t-il souligné. D’après les déclarations du secrétaire, «la sécurité publique est la première préoccupation et le Pentagone fera tout pour la garantir».
Auparavant, le Pentagone avait reconnu avoir envoyé par erreur des bacilles d’anthrax depuis une base située dans l’Utah vers plusieurs laboratoires aux Etats-Unis et à l’étranger. Les bactéries avaient entre autres voyagé en Australie, en Corée du Sud et au Canada.
Pour l'instant, le département de la Défense indique qu’une enquête interne n’a montré aucun signe que les bacilles d’anthrax avaient été envoyés à la suite d’une action délibérée, ajoutant que personne n’a été contaminé par les bactéries mortelles.