«Ça sera rafraîchissant d'avoir de retour à la Maison Blanche une belle et digne première dame, avec de la classe. Je suis fatiguée d’y voir un singe en talons», a posté sur Facebook Pamela Ramsey Taylor, directrice du Clay County Development Corp – organisme à but non lucratif dédié au développement du comté de Clay – pour comparer Michelle Obama à Mélania Trump.
Des propos injurieux, qui ont entraîné un deuxième scandale : Beverly Whaling, la maire de Clay en Virginie-Occidentale a liké ce commentaire, approuvant ainsi la comparaison de la première dame avec un singe. Elle a en outre répondu au message de son amie : «Tu viens de faire ma journée Pam.»
Ces deux actions simultanées ont provoqué un tollé, et la création d'une pétition sur internet demandant la démission immédiate de la maire et de la directrice en question. Le 15 novembre, plus de 90 000 personnes avaient déjà signé cette pétition.
La publication de Pamela Ramsey Taylor, signalée en premier par la télévision locale affiliée à NBC WSAZ-TV, a été partagée des centaines de fois sur Facebook avant d'être effacée et dès le 14 novembre, les publications Facebook des deux femmes n'étaient plus disponibles.
Selon le Charleston Gazette-Mail, Pamela Ramsey Taylor aurait déjà été renvoyée de son poste.
Ce n'est pas la première fois que Michelle Obama est victime d'attaques racistes. En août dernier, Jane Wood Allen, éducatrice à l'école élémentaire Chestatee à Gainesville en Géorgie, avait été licenciée après avoir fait des commentaires racistes sur Facebook. Elle avait traité la première dame américaine de gorille.
Selon le site internet La presse.canada, 77% des résidents du comté de Clay, soit près de 9 000 habitants selon le recensement de 2015, étaient considérés comme des partisans de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine du 8 novembre.