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A la recherche d’un compromis viable, Tsipras fera face à l’ultimatum des créanciers sur sa dette

A l’approche de la date d'expiration du plan d'aide actuel à la Grèce fin juin, Alexis Tsipras se rend à Bruxelles pour des négociations qui entrent dans leur phase décisive avec Jean-Claude Juncker.

La rencontre du Premier ministre grec Alexis Tsipras et du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker se tient ce soir à Bruxelles où les deux parties échangeront des propositions visant au déblocage d'une tranche de prêts vitale à la survie financière de la Grèce.

Plus tôt dans la semaine, Athènes a soumis à ses créanciers, dont l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international (FMI), une offre d’accord «complet» et «réaliste» détaillant des propositions de réformes et de mesures budgétaires, a déclaré Tsipras mardi pendant un passage au ministère de l'Education.

Le Premier ministre Alexis Tsipras se verra proposer un plan d’aide à prendre ou à laisser mercredi après cinq mois de négociations tendues en vue de maintenir les finances du pays surendetté à flot.

Malgré tout, l’optimisme du Premier ministre grec est irrévocable. «Il faut que nous évitions la division, je suis sûr que les dirigeants européens vont faire ce qu'il faut», a indiqué Alexis Tsipras aux médias avant de se rendre dans la capitale belge.

Le remboursement de la dette grecque aux créanciers doit reprendre dès le 5 juin, date d’échéance de la première tranche d’1,6 milliards d’euros au FMI. Compte tenu des difficultés financières, un défaut de paiements n’est pas exclu.

Il y a quelques semaines, le ministre grec de l’intérieur Nikos Voutsis avait prévenu que le pays ne sera pas en mesure de procéder au prochain remboursement de sa dette car elle n’avait tout simplement «pas l’argent».

En savoir plus : la Grèce n’a pas l’argent pour rembourser sa dette au FMI