La ville de Portland, capitale de l’État de l’Oregon, dans le nord-ouest des États-Unis, a été le théâtre d'une nuit agitée. Les rues se sont transformées en tribune de contestation de l’élection de Donald Trump à la tête du pays.
Les manifestants ont brûlé des drapeaux américains, cassé des vitrines de magasins, mis feu à des voitures garées aux alentours.
Les manifestants ont jeté des projectiles sur les forces de l’ordre qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes.
Environ 1 200 personnes se sont aussi réunies dans la nuit du 11 au 12 novembre à New York dans le parc emblématique de Washington Square, où commencent tous les mouvements citoyens depuis les années 60, pour appeler à la défense des droits et des libertés après l'élection à la présidence de Donald Trump.
La majorité des protestataires portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des slogans anti-Trump : «Ton mur ne pourra pas entraver notre marche» ou «L'amour surmonte la haine».
Certains agitaient des drapeaux mexicains, d'autres des affiches à l'effigie d'Hillary Clinton.
«Ce n'est pas notre président ! Ce n'est pas notre président !», scandait la foule.
D’après la police, la manifestation était pacifique, certains manifestants étant venus avec leurs jeunes enfants.
Ces derniers jours, de nombreux rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes des Etats-Unis. A Miami, plus d’un millier de démocrates sont descendus dans les rues pour dénoncer le président élu.
Le 11 novembre, les policiers ont dû faire usage de grenades fumigènes pour disperser la foule à Portland qui avait commencer à vandaliser vitrines et voitures. Au moins 19 voitures ont été gravement endommagées et 29 personnes arrêtées.
Donald Trump a réagi à ces manifestations dans un tweet, accusant les médias de pousser à la haine à sn égard. «Nous venons d'avoir une élection présidentielle transparente et couronnée de succès. Maintenant, des manifestants professionnels, incités par les médias, manifestent. Très injuste !», a-t-il écrit.