Dans un communiqué diffusé le 9 novembre, le ministère russe de la Défense a déclaré que les navires anti-sous-marins russes Severomorsk et Vice-amiral Koulakov avaient «détecté aujourd'hui un sous-marin des forces navales des Pays-Bas [... ] qui a tenté d'approcher le groupe du porte-avion russe de la Flotte du Nord dans l'est de la mer Méditerranée».
Le ministère a détaillé la riposte russe à cette tentative de surveillance : «Les navires ont suivi ses manœuvres pendant plus d'une heure et l'ont forcé à quitter la zone de déploiement du groupe du porte-avion russe.»
«Ces tentatives maladroites de se livrer à des manœuvres dangereuses à proximité immédiate d'un groupe de navires russes auraient pu aboutir à de graves incidents de navigation», a souligné le ministère russe. Selon la Russie, des sous-marins de l'OTAN seraient «régulièrement» détectés par les bâtiments de guerre russes.
De son côté, le ministère néerlandais de la Défense a déclaré ne faire aucune déclaration sur les opérations de sa marine.
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La Russie a renforcé ces derniers mois sa présence militaire en Méditerranée dans le cadre de son assistance militaire à la Syrie. Le déploiement de ces nouvelles forces navales russes a suscité une levée de boucliers de la part de pays membres de l'OTAN.
Le 8 novembre, une source au sein du ministère russe de la Défense avait annoncé qu'une opération militaire imminente allait être lancée suite à l'échec de la trêve négociée par la Russie et les Etats-Unis. Des avions doivent notamment s'élancer en direcion d'Alep à partir du porte-avion Amiral Kouznetsov et du croiseur de bataille Pierre le Grand.
La Russie dispose également d'installations portuaires militaires à Tartous, ainsi que d'une base aérienne à Hmeimim près de Lattaquié en Syrie.
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