«Nous allons effacer tous ces emails», écrivait John Podesta au conseiller d’Hillary Clinton, Cheryl Mills, dans un email daté du 2 mars 2015, une semaine avant qu’Hillary Clinton ne se retrouve face au scandale de son utilisation d'un serveur privé pour des correspondances officielles. «Il serait bon de faire ça le plus vite possible», insistait-t-il.
Le 8 mars 2015, Lanny Davis, ancien conseiller de Bill Clinton, déclarait à la chaîne de télévision Fox News qu’il serait «mieux de laisser une tierce personne examiner le disque dur d’Hillary Clinton» pour que personne ne puisse croire que quelque chose ait été supprimé. «Il n’y a rien d’illégal à cela», assurait-il. Après cette déclaration forçant la main à Hillary Clinton pour accepter une enquête, son manager de campagne présidentielle, Robby Cook, a proposé de «zapper hors de [leur] univers» Lanny Davis.
«Nous devons zapper Lanny hors de notre univers.Je ne peux pas croire qu’il ait conseillé d’examiner son disque dur, de trouver une personne tierce pour examiner son disque dur», écrivait ainsi Cook.
L’organisation de Julian Assange, qui affirme détenir 50 000 mails en lien avec Hillary Clinton, publie régulièrement des extraits de ces correspondances avant les éléctions présidentielles. D’après certaines estimations, il ne resterait plus à publier que quelque 8 000 lettres avant le 8 novembre.