«Les forces de la coalition dirigée par les Etats-Unis qui mènent des frappes en Syrie doivent mettre en place une sérieuse enquête sur les victimes civiles et en dévoiler les résultats. Au moins 300 personnes auraient été tuées dans 11 raids aériens qui ciblaient Daesh», a déclaré dans un communiqué Lynn Maalouf, directrice adjointe pour la recherche au bureau de Beyrouth d'Amnesty International.
«Il est temps que les autorités américaines reconnaissent l'étendue des dommages civils causés par les attaques de la coalition en Syrie. Nous craignons que la coalition dirigée par les Etats-Unis ne sous-estime considérablement le tort causé aux civils dans ses opérations en Syrie», a-t-elle poursuivi en précisant que «l'analyse des preuves disponibles suggérait que, dans chacun des cas, les forces de la coalition n'avaient pas pris les précautions adéquates pour minimiser le mal fait aux civils et la destruction de leurs biens».
Les chiffres de l’ONG et des Etats-Unis contrastent. En juillet dernier, le Pentagone a révélé que, dans ses frappes aériennes en Irak et en Syrie, seuls 14 civils avaient été tués entre le 28 juillet 2015 et fin avril 2016, sans donner plus d'information.