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Ruptly, l'agence vidéo de RT, a pu faire voler l'un de ses drones aux alentours de Mossoul en Irak. Les images qu'il a pu capter à proximité de la «capitale» irakienne de l'Etat islamique sont impressionnantes. On y voit en effet des dizaines de véhicules blindés de l'armée irakienne stationnés dans un camp non loin de la deuxième plus grande ville d'Irak. Les images montrent aussi la construction de tranchées avec des pelleteuses pour soutenir l'offensive militaire qui vise à reprendre la ville de Mossoul aux terroristes.
Achraf al-Azzawi, correspondant de RT en arabe, a ainsi pu témoigner de la tactique de la terre brûlée pratiquée par l'Etat islamique dans les zones qu'il a dû abandonner.
«Avant leur retraite, les combattants de l'Etat islamique ont mis le feu à un puits de pétrole près de Qayyarah qui brûle encore en ce moment», a déclaré le correspondant, avant d'ajouter qu'une âpre fumée noire s'était répandue sur une vaste zone, jusqu'à atteindre la zone de combat.
Le journaliste a également décrit la situation au sud de Mossoul : si l'Etat islamique recule sur le terrain, l'organisation terroriste en profite pour procéder à des assassinats politiques, à la destruction de monuments, notamment ceux du gouvernement, ils mettent à feu les puits de pétrole, les raffineries et les stations essence. Les zones libérées aux alentours de Mossoul sont au bord d'un désastre environnemental.
Précédemment, à Mishraq, les terroristes de l'Etat islamique avaient mis le feu à des stocks de soufre entreposés dans une usine, entraînant la diffusion de gaz toxiques qui se sont diffusés dans la zone. Des centaines de personnes ont par la suite souffert d'importantes difficultés respiratoires même si l'armée irakienne est parvenue à reprendre le contrôle de l'usine.