«A cette étape aucun candidat putatif, quel qu'il soit, ne semble pouvoir battre la droite. Et même passer le premier tour. C'est grave», a estimé Jean-Christophe Cambadélis, dans une interview publiée dans l'édition du 22 octobre de La Nouvelle République.
«Il y avait des interrogations avant, elles continuent maintenant», a poursuivi Jean-Christophe Cambadélis. «Elles sont globales sur les chances pour les socialistes, et la gauche, de l’emporter à la présidentielle», a-t-il précisé.
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Selon le dernier sondage BVA-Salesforce publié le 21 octobre et en fonction des configurations, ni François Hollande (entre 9% et 13% d'intentions de vote), ni Jean-Luc Mélenchon (entre 12,5% et 14%), ni Emmanuel Macron (entre 11% et 14%), ni Arnaud Montebourg (entre 9% et 10%) ne parviendraient à se qualifier pour le second tour, tous restant loin derrière Marine Le Pen, Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy.