Le président tunisien, a annoncé le 18 octobre, une prolongation de troid mois de l'état d'urgence. Cette mesure d'exception sera appliquée «sur tout le territoire tunisien à partir du 19 octobre», soit jusqu'à janvier 2017, précise un communiqué de la présidence. La décision a été prise après concertation avec le président de la chambre des députés et le chef du gouvernement, conformément à l’article 80 de la Constitution.
L'état d'urgence permet notamment d'interdire les grèves et les réunions «de nature à provoquer ou entretenir le désordre», de fermer provisoirement «salles de spectacle et débits de boissons» ou encore de «prendre toute mesure pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature».
La Tunisie vit sous état d’urgence continu depuis l’attentat du 24 novembre 2015, après une attaque contre un bus de la garde présidentielle à Tunis. Douze agents avaient été tués dans cette attaque revendiquée par Daesh. Le pays en est à son quatrième état d'urgence consécutif.
La Tunisie avait été la cible d'attaques de Daesh, en mars et juin 2015, respectivement au musée du Bardo à Tunis ainsi que sur une plage et dans un hôtel de Sousse. Soixante personnes, dont 59 touristes étrangers, sont mortes.