«Cette provocation ne sert qu'à accroître la détermination de la communauté internationale à mettre un terme aux activités interdites de la Corée du Nord», a déclaré le porte-parole du Pentagone, Gary Ross, après le sixième essai nucléaire effectué le 15 octobre par la Corée du Nord. «Nous restons préparés à nous défendre contre toute attaque ou provocation», a-t-il ajouté alors que le leader nord coréen, Kim-Jong-un, a exprimé sa «grande satisfaction», insistant sur la poursuite du développement du programme nucléaire du pays.
Le ministère des Affaires étrangères nord-coréen a ajouté que les Etats-Unis paieraient «un lourd tribut» pour leur attitude hostile. En effet, la diplomatie nord coréenne a rappelé que Washington avaient précédemment envoyé plusieurs bombardiers stratégiques dans leur base aérienne et que le transfert d'avions sur l'île Guam prouve que les «Etats-Unis préparent une frappe nucléaire préventive contre la Corée du Nord».
Les discussions que le Conseil de sécurité de l'ONU tient actuellement pour infliger de nouvelles sanctions à Pyongyang après essai nucléaire du mois de septembre n'ont eu aucune influence sur la détermination de Pyongyang.
De son côté, la Russie a estimé que le non-respect par la Corée du Nord des résolutions de l'ONU était «inacceptable» et que les initiatives de Pyongyang dans le nucléaire «bloquaient» de facto la reprise des pourparlers.
Par ailleurs, la Corée du Nord est soumise à plusieurs séries de sanctions internationales, encore renforcées en mars dernier, depuis son premier essai nucléaire en 2006.