Ils étaient pressentis pour le prix Nobel de la paix en 2016 et dépeint tels des héros par le monde entier : les Casques blancs. L'association a également reçu le soutien du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, à l'issue de la rencontre pour la paix en Syrie, le 14 octobre 2016.
L'association existe depuis 2013 et affirme être une «ONG neutre, impartiale et humanitaire». Pourtant, ils reçoivent des sommes colossales de l'Occident : 100 millions de dollars des Etats-Unis, 65 millions environ de la Grande-Bretagne, quant à la France, elle fournit également des équipements.
A la tête de l'organisation, Raed Saleh, expulsé des Etats-Unis en 2016, car soupçonné d’entretenir des relations avec des groupes extrémistes. Il s’y est rendu pour recevoir un prix humanitaire, mais n’a pas eu la permission de poser le pied sur le sol américain et a été renvoyé à Istanbul. En réaction, le porte-parole du département d'Etat américain, Mark Toner, a déclaré : «Une fois qu'un individu dans tout groupe est soupçonné d'avoir des liens avec des groupes extrémistes ou bien qu'il est considéré comme une menace à la sécurité des Etats-Unis, nous agissons en conséquence».
Le lien direct des casques blancs avec des groupes terroristes
D'après Vanessa Beeley, journaliste et chercheuse indépendante, les Casques blancs «sont entièrement incorporés dans les régions contrôlées par les terroristes. Ils fournissent des soins médicaux aux terroristes, ils acheminent les équipements par la Turquie dans les régions terroristes […]. Ils ont été filmés participant à l’exécution d’un civil à Alep. Ils diffusent des vidéos, sur leurs pages dans les réseaux sociaux, des exécutions de soldats et de civils arabes».
Par ailleurs, d'après Vanessa Beeley, James le Mesurier, fondateur de l'ONG Mayday Rescue et entraîneur des Casques blancs n'est autre qu'un ancien militaire britannique. Si on analyse de plus près sa carrière, Vanessa Beely constate qu'il a des étroites connexions avec des sociétés privées de sécurité utilisées par l'armée américaine ou la CIA, telles que Blackwater, maintenant appelée Academi, qui était, en fait mandatée par l'armée américaine pour accomplir des missions délicates pour l'armée d'un pays. De ce fait, la chercheuse estime que la crédibilité des têtes d'affiche des Casque blancs est à prendre avec des pincettes.