«Je serai heureux de faire tout ce que je peux pour soutenir l'augmentation de la confiance entre les Etats en général, et bien sûr entre la Russie et les Etats-Unis qui sont évidemment les deux pays centraux dans le monde actuel», a déclaré Antonio Guterres.
Le prochain secrétaire général de l’ONU, qui entrera en fonction en janvier prochain, a prononcé ce discours au lendemain de l'approbation de sa candidature par l’Assemblée générale de l’ONU. Il a reconnu qu’il ne voyait pas son rôle comme celui d'un «dirigeant du monde» mais qu’il entendait faciliter la réconciliation entre Washington et Moscou.
«J’encouragerai toujours ces deux pays à se réunir, parce que je suis absolument certain que ces si ces deux pays se réunissent, ils ont une énorme capacité pour en mobiliser d’autres afin de démontrer que les contradictions auxquelles nous faisons face peuvent être surmontées», a-t-il indiqué.
Antonio Guterres ne sait tout de même pas encore comment régler la crise syrienne. En reconnaissant qu'avec la propagation du terrorisme, elle constitue des menaces. Il s'est néanmoins engagé à faire tout ce qui était en son pouvoir pour que tous les pays impliqués dans cette crise comprennent que : «C’est la guerre dans laquelle tout le monde perd.»
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Antonio Guterres, 67 ans, a été Premier ministre portugais entre 1995 et 2002. Il fut aussi Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés pendant dix ans et succédera, pour un mandat de cinq ans, à l'actuel secrétaire général de l’ONU, le sud-coréen Ban Ki-Moon, lorsque ce dernier quittera son poste le 31 décembre.