«Le destroyer USS Mason a détecté pendant 60 minutes la trajectoire de deux missiles en mer Rouge près du Yémen. Les deux missiles ont touché l’eau sans atteindre le destroyer», a fait savoir le porte-parole du Pentagone, Jeff Davis.
Le territoire contrôlé par les Houthis d’où seraient partis ces missiles selon la version du Pentagone, avait été l’objet d’une attaque de la coalition arabe menée par l'Arabie saoudite le 8 octobre.
Depuis le mois de mars 2015, cette coalition frappe le territoire yéménite pour remettre au pouvoir le président sunnite Abd-Rabbo Mansour Hadi, renversé en 2014 par les rebelles houthis.
Cette attaque contre le destroyer américain survient alors que, la veille, les Etats-Unis avaient décidé de réexaminer leur soutien à la coalition arabe, Washington étant «profondément troublé» par les raids menés par cette dernière à Sanaa.
Le 8 octobre, la capitale yéménite, Sanaa, avait été frappée par un raid attribué à la coalition arabe. Riyad, pourtant, nie son implication dans le drame. La frappe avait ciblé une cérémonie funéraire en l'honneur du père du ministre de l'Intérieur des rebelles houthis. Plus de 150 personnes ont été tuées, et 525 autres blessées.