«Tout d’abord, les auteurs de la panique doivent savoir que les missiles Iskander-M font partie du système mobile. D’après le plan des exercices militaires, des contingents des Forces de missile russes couvrent de grandes distances dans différentes parties de la Russie tout au long de l'année par différentes voies : aérienne, maritime, ainsi qu’à pied, afin de perfectionner le niveau de l'armée», a fait savoir le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, en réponse aux inquiétudes exprimées dans la presse occidentale.
Il a également ajouté que la région de Kaliningrad n’était «pas une exception» et que des contingents des Forces de missile russes y avaient été envoyés à plusieurs reprises et continueraient d’y être envoyés dans le cadre d’un plan d’entraînement des forces armées.
Le 7 octobre, un responsable du renseignement américain avait supposé que le déploiement de missiles Iskander-M aurait pu être «le moyen pour Moscou d'exprimer son mécontentement à l'égard de l'OTAN». Igor Konachenkov l’a nié, soulignant que la Russie «n'avait fait aucun secret» autour de ce déplacement.
Dans le cadre de la préparation de leurs manœuvres, les militaires russes ont volontairement mis un missile Iskander-M de côté, de sorte qu'un satellite espion américain puisse l'apercevoir.
«On n'a pas dû attendre longtemps, nos partenaires américains, dans leur élan, se sont trahis eux-mêmes et nous ont tout confirmé», a expliqué le porte-parole de la Défense russe, ajoutant que les militaires avaient pu de cette façon préciser les capacités du satellite.
«Les missiles Iskander-M ne constituent aucune menace, ils sont été créés pour assurer la sécurité de notre pays», a-t-il conclu.