Dans le sud-est de l'Ukraine, la situation reste tendue sur la ligne de front. Pour une énième fois, le retrait des troupes prévu par les accords de Minsk (signés le 21 septembre 2016 par les membres du groupe de contact sur la régulation de la situation en Ukraine) qui aurait dû commencer à 11h (heure locale) le 1er octobre a été sabordé.
Les responsables rebelles déclarent n'avoir pu procéder au retrait de leurs troupes que dans le seul village de Zolotoe car Kiev n’aurait pas respecté ses obligations en positionnant de nouveaux véhicules armés près de la ligne de démarcation. L’Ukraine, pour sa part, a accusé les responsables des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk d’avoir violé le cessez-le-feu au moins 17 fois en 24 heures.
Cet accord signé à Minsk le 21 septembre prévoyait d'entamer le 1er octobre un retrait simultané des troupes, deux côtés de la ligne de front, dans trois endroits : près du village de Zolotoe, à Lougansk et à Petrovskoe, sites des combats les plus durs. En cas de succès, il aurait été possible de procéder au retrait des troupes en d'autres endroits de la ligne de front.