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Pour le Kremlin, un an d’opération russe a empêché Daesh et l’ex-Front Al-Nosra de prendre Damas

Une année après le début de l’opération antiterroriste russe en Syrie, le porte-parole du président russe a souligné que le soutien aérien russe avait aidé les forces gouvernementales à ne pas laisser entrer les terroristes dans la capitale syrienne.

«Le principal résultat positif des frappes russes contre les extrémistes radicaux en Syrie durant cette année, c’est que ni Daesh, ni Al-Qaïda ni l’ex-Front al-Norsa n’ont pénétré dans Damas», a déclaré le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov.

Il a en outre précisé que l’évaluation des résultats de l’opération militaire relevait d’un travail d’experts et non pas du sien.

Aucune coopération avec les terroristes même s’ils rendent des armes

Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré n’avoir aucune intention de négocier avec des groupes terroristes, tels que Daesh ou l’ex-Front al-Nosra, le Front Fatah el-Cham, même dans le cas où ils déposeraient leurs armes.

«Ce sont des groupes terroristes, nous n’aurons jamais aucun contact avec eux. On ne verra jamais des discussions sur les droits des terroristes», a fait savoir le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Oleg Siromolotov.

Le 30 septembre 2015, les avions russes procédaient à leurs premières frappes contre les cibles terroristes en Syrie, des positions de Daesh près des villes de Homs et de Hama.  Grâce au soutien aérien de la Russie, les forces de l'armée syrienne sont parvenues à libérer 400 localités et à reprendre plus de 10 000 kilomètres carrés au contrôle des territoires.