Décidément, la politique internationale n’est pas son fort. Après avoir fait un tollé début septembre, en demandant sur un plateau télé américain «C’est quoi Alep ?», alors que le présentateur cherchait à savoir comment le candidat comptait résoudre le conflit qui déchire la ville syrienne, Gary Johnson a récidivé.
Invité le 28 septembre sur la chaîne d’actualité américaine MSNBC avec son collaborateur William Weld, le candidat américain s’est vu incapable de répondre à la question du présentateur, qui lui demandait de citer «un dirigeant étranger que vous respectez et admirez ; n’importe qui», sur «n’importe quel continent, n’importe quel pays».
Visiblement embarrassé, Gary Johnson a alors lancé un gros soupir, suivi de longues secondes de passage à vide, alors que son collaborateur tentait de lui venir en aide, en vain.
Le libertarien a ensuite joué la carte de l’autodérision en assurant qu’il avait «un moment Alep», en référence à sa précédente bourde sur la Syrie.
Le candidat indépendant américain a ensuite cité en guise de réponse «l’ancien président du Mexique», sans pour autant parvenir à retomber sur le nom de ce dernier.
C’est finalement grâce à l’aide de son fidèle collaborateur que Gary Johnson a enfin pu s’en tirer, lâchant avec soulagement : «[Vicente] Fox ! Il était formidable !»
Ex-gouverneur du Nouveau-Mexique, Gary Johnson est le candidat du parti libertarien à l’élection présidentielle américaine. Les sondages le créditent de 10% des intentions de vote, ce qui serait un score plus qu'honorable pour un «troisième homme», dans une élection qui a du mal à sortir de la traditionnelle opposition Démocrates-Républicains.