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20 exécutés de plus à Palmyre alors que les membres de la coalition se rejettent la balle

L’Etat islamique a encore tué 20 personnes dans les ruines de l’ancienne ville syrienne de Palmyre, zone tombée aux mains des djihadistes il y a une semaine. Dans le même temps, la coalition qui combat Daesh a dû mal à s’entendre.

Avant ce massacre, le groupe terroriste a publié une vidéo du site deux fois millénaire montrant que les ruines de l’époque romaine demeurent pour l’essentiel intactes. D’après la vidéo diffusée, on peut constater que les combattants se sont pleinement emparés de la région.

Ils peuvent protéger - ou au moins ne pas détruire - les vestiges, mais déjà 400 personnes auraient été massacrées depuis la prise en main de la région historique par Daesh.

De l’autre côté de la frontière, les forces irakiennes ont lancé une opération de reconquête de la province d'Anbar des mains des radicaux, même si certains alliés sont plus occupés à blâmer l’autre pour leurs échecs stratégiques.

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Tandis que les belligérants se rejettent la balle, l’Etat islamique continue de se propager, et le nombre de recrues étrangères rejoignant Daesh augmente. D’après le Conseil de sécurité de l’ONU, plus de 25 000 partisans étrangers, ressortissants de plus d’une centaine de pays, ou autrement dit de plus de la moitié des pays du monde, ont rejoint les rangs des combattants terroristes.

Il s’avère même que l’Etat islamique possède une liste d’attente de ceux qui sont prêts à sacrifier leur vie au nom du djihad. Il est considéré comme un privilège d’être inscrit sur cette liste et chacun tente de jouer des coudes pour s’approcher du haut de la liste. Ainsi, les militants de l’Arabie saoudite sont souvent accusé de népotisme par leurs collègues djihadistes.

Au final, les belligérants semblent suivre des dynamiques inverses : alors que les combattants de l’EI se battent pour le soi-disant honneur d’aller tuer, les parties prenantes de la coalition piétinent et ne cessent de se disputer sur la façon de vaincre ce groupe terroriste.