« Je pense que c'est une des dernières chances. C’est pourquoi nous avons pris cette initiative », a dit Hollande cité par Reuters.
« Si nous ne parvenons pas à trouver - non pas un compromis -, mais un accord durable de paix, eh bien nous connaissons parfaitement le scénario : il a un nom, il s'appelle la guerre », a-t-il ajouté.
Plus tôt samedi, Angela Merkel a déclaré à la Conférence de Munich sur la sécurité que « la crise ukrainienne ne peut pas être résolue par la force. »
Merkel insiste sur la mise en œuvre de l’initiative franco-allemande même si, jusqu'ici, les résultats des pourparlers de Kiev et de Moscou ne sont pas clairs.
« Le succès n'est pas certain après les pourparlers d’hier (qui ont eu lieu à Moscou – remarque de RT) en présence de François Hollande mais je voudrais dire que cette visite a eu du sens. C’était notre devoir auprès des gens qui souffrent. »
Merkel a invité les participants à la conférence à se concentrer sur la recherche d' une solution pacifique à la crise.
« Je comprends pourquoi on mène des débats [ sur les livraisons d'armes ] mais je crois qu'une livraison d'armes accrue ne conduira pas aux progrès nécessaires en Ukraine. J’en doute vraiment » ; a-t-elle dit.