«Certains se comportent avec la corruption comme avec la drogue : ils pensent pouvoir y avoir recours et arrêter quand ils veulent», a déclaré le souverain pontife. Il a expliqué comment ceux qui acceptent des pots-de-vin devenaient dépendants. «On commence petit, une petite somme par ici, un pot-de-vin par là, et alors peu à peu arrive la corruption», a-t-il expliqué.
D’après le pape, la corruption engendre l’addiction, qui engendre à son tour la pauvreté, l’exploitation et les souffrances. «Combien de victimes il y a dans le monde aujourd’hui !», s’est-il exclamé.
Pour le locataire du Vatican, la corruption est un péché, mais selon lui, comme pour tout, les gens ont le choix : «L'honnêteté et la malhonnêteté, la fidélité et l’infidélité, l’égoïsme et l’altruisme, le bien et le mal».
Le souverain pontife a prononcé ce discours à l'occasion du 200e anniversaire des forces de police locale et de la gendarmerie du Vatican. Il a félicité la police pour son service en reconnaissant que les forces de sécurité ne gagnent pas assez d’argent pour leur travail. «Vous devez lutter contre les tentations de ceux qui veulent vous acheter», a-t-il ajouté.
Le Corps de gendarmerie du Vatican qui a été fondé en 1816 par le pape Pie VII est responsable de la sécurité du pape, ainsi que du maintien de l’ordre public et de la protection des bâtiments de l’Etat de la Cité.